Nouveau texte (pv)

Il était 14h30 quand Saïd avait fini ses cours de la journée, les professeurs étant absent en ce jour glorieux, le jeune homme passa rapidement à la cafétéria et après avoir prit un sandwich, il alla se mettre sous les escaliers dans la cour puis alluma son MP3 et mit les écouteurs sur ses oreilles, tout le monde étaient partis en ville mais Saïd n’y tenait pas vraiment, il était bien ici et il n’ira pas ce balader pour faire plaisir aux gens. Et la il sortit de son sac un cahier ou été griffonner dans phrases, cher dans l’ombre il écrivit tranquillement sans dire un mot, le silence dans la cour ne produisait pas d’arrière son pour sa musique. Puis il écrivait dans son univers, plus rien n’était autour de lui.

*bonsoir je m'appel Saïd,
J’ai 27 ans et j' suis mélancolique
J’suis d'ces artistes qui écrivent leur vie
Comme on laisse une dernière lettre près d’une boite de prozac vide
Sa a été très difficile pour moi de venir ici, d’accepter ma dépendance à la mélancolie
Le déclic a été de voir ma mère recracher en larme tout ce qu’elle a bu de mes bouteilles à la mer
Je m’en veux de la voir si triste alors qu’elle n'a jamais été la lame de mes cicatrices
Ni personne de ma famille d' ailleurs mais leur tailleur est noir à chaque fois qu'ils écoutent mes disques
J’ai pris le risque de faire de la musique
D’étaler ma vie au public pour soigner un mal de vivre
j' prends conscience de mon égoïsme
Quand je vois comment ils subissent le succès de mes lyrics
Je remplis mes vers de rimes mélancoliques
Et ma voix frise le coma éthylique sur rythmique
J’aime la pression qui mousse mes thèmes
Un ivrogne qui s’empêtre avec des paquets de peines*

Puis il leva son stylo, il leva son regard vers ce qui lui fessait de l’ombre, et vit une jeune femme qui se tenait debout face à lui, il eut un léger mouvement qui eut de cacher son texte, pas qu’il penser qu’elle le lui volerait mais c’était qu’il n’était pas fini et il était un peu perfectionniste dans l’âme.

Julie ne sortait pas de l'université aujourd'hui; d'habitude, elle suivait les autres mais ce jour-ci, elle avait préferré rester seule, seule, non, à peine avait-elle fait un pas dans la cour qu'elle avait vu un jeune homme entrain d'écrire sous les escaliers. L'ayant déjà vu de loin mais ne lui ayant jamais parlé, Juju avait décidé d'aller faire connaissance avec. Elle portait ce jour là, un haut noire à manche courte, un jeans bleu et ses chaussures rouges.

Son téléphone portable à la main, entrain d'envoyer un message, elle le rangea lorsqu'elle arriva à moins de deux mètres du jeune homme, elle essaya de voir ce qu'il écrivait mais vu qu'il venait de faire un mouvement de défense, elle préferra lui parler directement:

- Salut, ca va?

Comment aborder un jeune homme dans cette situation, Julie réflechit avant de dire:

- Je vois que je suis pas la seule à être restée, au moins que je ne parle en fait à l'un de ces fameux robots prenant l'apparence des humains, on les appelle des cyborg en fait...

Et bien voilà, mieux vaut l'inonder de parole avec rien dedans... non mais quand même.

Saïd avait laissé ses écouteurs tombés sur son cahier, puis entendit la voix de la jeune femme qui le salua et lui demanda si ça allait, il n'avait pas vraiment de raison de mal allé. Saïd resta silencieux car il n'eut pas vraiment eut le temps de répondre, elle lui avait dit qu'elle constatait qu'elle n'était pas la seul ici, puis elle parla de robot cyborg, il n’avait pas trop bien compris comment ils étaient arrivaient à parler de cela, le jeune homme dessina malgré tout un sourire sur ses lèvres puis répondit d'une voix calme

"Salut, ouais ça va et toi?"

Le silence ne pouvait pas vraiment durer, elle avait l'air assez bavarde er lui, il l'était. Le rappeur tenait son sandwich à la main droite puis lui demanda

"T'en veut un bout?"

Bon en fait, il ne voulait pas vraiment la juger, mais bon les filles ça aime bien faire le régime alors bon un sandwich ce n’était surement pas bon pour le régime. Il rangea son MP3 dans la poche de con jeans puis lui posa la question d’ouf :

« Comment tu t’appelles ? »

Saïd souriait encore, il était assez expert en sourire et grimace, mais bon le jeune homme s’assumé c’était l’essentiel à la vie ! Il resta à la regardait, il venait à peine d’arriver dans le coin, alors il ne connaissait personne, juste quelque visage et la jeune femme lui était un peu inconnue en tout point, mais elle avait l’air bien gentille et elle était bien jolie.

Julie sentit son téléphone portable vibrer dans sa poche, cela ne devait pas être trop important, elle se reconcentra sur le jeune homme qui lui renvoyait la question si elle allait bien ou pas, elle répondit:

- Je vais super-bien.

Elle le vit lui présenter son sandwich, elle sourit avant de répondre:

- Non merci, j'ai mangé il y a une heure, j'ai plus très faim mais sinon, c'est super gentil de l'avoir proposé...

Il lui demanda comment elle s'appelait, Julie répondit à cette question:

- Je m'appelle Julie Austen, mais appelle moi soit Julie soit Juju, c'est comme tu veux, et toi?

Elle se demandait ce qu'il était entrain d'écrire avant qu'elle ne vienne l'importuner, elle demanda:

- Qu'est-ce que tu écrivais avant que je vienne t'embéter?

Esquissant un grand sourire, elle le fixait avec ses beaux et magnifiques yeux bleus.

Elle lui dit qu’elle avait déjà mangé il y a une heure, s’il continuer comme ça il saurait son emploi du temps en trente secondes, elle s’appeler Julie, c’était bien mignon puis elle lui demanda comme il s’appeler, il répondit

« Bah moi c’est Saïd, mais dans mon groupe c’est Soprano. »

Puis elle lui demanda ce qu’il écrivait juste avant qu’elle n’arrive, il ne savait pas s’il devait dire, de toute façon qu’est ce que ça fessait ? Il devait bien affronter les critiques des gens plus tard alors autant maintenant. Puis elle le fixa avec ses superbes yeux bleus, il pensa bien qu’avec des yeux pareils il ne pouvait rien lui refusait, alors il sourit encore et tandis son cahier an précisant d’une voix amusé

« Bah c’est juste un essai ce n’est pas terrible… »

Le jeune homme la regarda prendre son cahier un peu à contre cœur, en général avant même de lui même chanter une chanson il écrivait 50 fois le texte, même si c’était juste pour changer un seul mot. Il aimait les mots c’était tout, il n’était pas le seul dans le groupe les quartes écrivaient des textes mais Saïd fessait quelques chansons en solo. Il resta silencieux en finissant de manger, le jeune homme à la peau noire restait silencieux et regardait la jeune femme lire son texte, fixant ses traits pour capter le moindre signe qui dirait que le texte était bien laid.

Julie prit le cahier et commença à lire, elle vit que c'était une chanson, assez bien faîtes comme début. Manquait juste quelques rimes. Elle lui sourit avant de continuer de lire, c'était déjà pas si mal comme chanson. Elle lui rendit son cahier en disant:

- Bah, c'est pas mal comme début, remarque je suis pas une grande chanteuse de renom, moi ce serait plus le jeu d'acteur vers lequel je pencherais le plus mais je dois dire que c'est pas si mal...

Elle croisa les jambes tout en continuant de le fixer, elle réflechit avant de lui demander:

- Tu as toujours voulu devenir chanteur? Je demande cela, c'est pour savoir, moi je dois dire que j'ai toujours voulu devenir actrice.

Elle lui sourit.

Saïd regarda Julie, lui dire que ce n’était pas trop mal, il resta silencieux en se contenta de sourire, en fait il se sentait malgré tout la force de continuer, il n’était pas vraiment du genre à se laisser abattre c’était un fou battant. Puis la jeune femme s’installa à son aise devant lui, puis elle lui demanda s’il avait toujours voulu être chanteur, et lui dit qu’elle avait toujours voulu être actrice, il répondit

« J’aime aussi le football en fait, mais je garde ça pour le samedi après midi. »

Il lui adressa un large sourire amusé, puis la regarda. Elle voulait être actrice, ça le surprenait qu’à moitié, elle était très belle c’était un peu évident non ?

« Chacun son truc, toi Hollywood et moi la scène. »

Il souriait encore à la jeune femme, en fait il ne savait pas s’il se rendait bien compte dans quel école il se trouver, il côtoyer peut-être des futurs grande stars et lui il se devait de croire qu’il en serait une ! Même si parfois la mélancolie lui donner envie de faire demi tour pour mourir. Mais il s’accrocher parce qu’il avait la famille, la musique et ses potes.

Julie sourit lorsqu'il dit que son truc à elle c'était Hollywood tandis que son truc à lui, c'était la scène. Elle réflechit un instant, cherchant un truc à redire sur cette phrase des plus phylosophique. Elle dit:

- Bah, certains grands acteurs sont également passé sur scène, je pense au théâtre bien entendu; et je crois que beaucoup de chanteurs sont passés à Hollywood...

Elle lui sourit avant de demander:

- Tiens, au fait, tu es originaire de New York? Je demande cela c'est juste que moi-même, je ne suis pas de New York, donc voilà...

Elle savait que son argument n'était pas tellement clair mais elle s'en foutait un peu.

Elle lui répondit que certain acteur était déjà monté sur scène, pour le théâtre, puis elle dit que la plupart des chanteurs étaient déjà venu à Hollywood. Mais en fait, il ne pensait pas qu’il irait un jour à Hollywood, il n’aimait pas vraiment les soirées chics comme ça, ce n’était pas son style et il était doué pour gâché les trucs comme ça, d’ailleurs il se souvenait du mariage de sa tante, le foutoir qu’il avait mi, et tout cela sans faire expiré. Enfin bref. Et puis il imaginer que la scène au théâtre et la scène de chanson, c’était pas du tout la même ambiance, ça non. Peut-être il irait à Cannes pour accompagner sa cheire star, quoi on peut toujours rêver. Il lui dit d’une voix amusé

« Moi ce que j’adore à Hollywood c’est les chew gum ! »

Il sourit puis elle lui demanda s’il était d’origine de New York, pour lui dire qu’elle n’était pas de New York mais sans dire d’où elle venait c’était curieux. Il répondit

« J’suis comoriens, mais j’suis né à Marseille en France et toi ? »

(Honte à moi pour le retard, dsl, dsl ,dsl)

Julie continuait d'écouter ce que disait Said, elle regarda autre part avant de se reconcentrer ce qu'il disait, elle réflechit avant de lui dire:

- Ah bah, contente que je ne sois pas la seule expatriée de mon pays, je suis née à Reykjavik en Islande, j'ai la double nationalité Islando-Britannique.

Elle sourit en repensant à son pays, il était vrai qu'elle n'avait pas eu beaucoup de chance jusqu'à maintenant mais elle espérait quand même qu'elle ne soit plus touchée par ce genre de tragédie. Elle ajouta:

- J'espère quand même que lorsqu'on aura débuté nos carrières respectives, on se reverra, à un festival ou autre, je pense à Cannes ou au Oscar ou à autre truc, peut être dans un film ou dans un clip...

La petite demoiselle été donc une british, respect. Le jeune homme l’écouta lui dire qu’elle était contente de ne pas être la seule d’origine étrangère. Elle l’écouta ensuite lui dire qu’une fois leur carrière lancé elle espérait qu’ils se retrouveront, à un festival ou jouerons ensemble dans des films ou dans un clip. Il sourit amusé et répondit

« Et bien si ça marche je te prends comme figurante dans les clips pour jouer la fille sexy »

Il sourit amusé, et rangea son texte et regarda la cours déserte. Il demanda d’une voix calme

« Est-ce que tu as une autre passion que le théâtre ? Ou alors c’est vraiment toute ta vie ? »

En fait, Saïd pensa probablement qu’elle devait aimer la mode vu comment elle été fringué, mais la mode c’est une passion ou un truc que tout le monde fait ? Les fashions Saïd avait du mal à suivre le coup mais ce n’était pas son style les jeans slim, il laisser ça aux filles ça leurs va tellement mieux.